Les organisateurs du salon World Efficiency ont tenu une conférence pour présenter ce en quoi ce nouvel événement constituait une étape incontournable pour le marché de l’environnement. Détails.
Nous sommes à moins de 100 jours de la COP21, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris. Les négociations sont en cours, dans l’espoir qu’elles débouchent sur des accords. Mais ce qui semble sûr, c’est que les entreprises comme les collectivités auront leur part de responsabilité dans le processus de décision. C’est en partant de ce principe-là que le concept du salon World Efficiency a vu le jour : cet événement s’avère complémentaire de Pollutec, le salon dédié aux solutions curatives dans le domaine de la préservation de l’environnement. World Efficiency se veut pour sa part préventif, son but étant de proposer en amont des solutions pour protéger les ressources naturelles et le climat, le tout dans une approche en phase avec la réalité du marché de l’environnement.
Un salon professionnel marchand doublé d’un congrès scientifique
Le nouveau salon cherche donc à assurer la transition économique induite par la transition énergétique. Selon les organisateurs, l’intérêt pour les entreprises de se rendre à World Efficiency réside dans l’opportunité de travailler sur l’émergence et le développement de solutions qui pourront ensuite être commercialisées. En fait, l’événement se base sur 3 piliers : l’innovation, la collaboration entre filières et l’universalité des solutions ; autrement dit, ces dernières doivent pouvoir s’appliquer partout, quelle que soit la localisation géographique ou le contexte économique. 3 piliers qui renvoient finalement à un message plus large : tant que le débat environnemental se bornera à un duel entre les « gentils » militants écologistes d’une part, et les « méchants » industriels pollueurs de l’autre, la population se sentira exclue de ce débat. La trame de fond serait donc de déposséder le monde politique de la question écologique.
Des solutions qui s’attellent à plusieurs problématiques
Au programme, les solutions exposées sur World Efficiency devront prendre en compte l’efficacité énergétique des matériaux et équipements, mais aussi assurer la production d’énergies alternatives et renouvelables tout en garantissant la préservation des ressources fossiles. Les participants du salon se pencheront donc sur des problématiques diverses, comme l’économie circulaire, l’aménagement du territoire ou l’approvisionnement alimentaire.
Et le BTP dans tout ça ? Le bâtiment porte justement les thématiques de matériaux et d’efficacité énergétique, par le biais de bâtiments à énergie positive ou à énergie passive, ou encore du concept d’éco-quartier. L’accent sera mis sur le rôle du numérique dans l’aménagement urbain ainsi que sur celui de l’ingénierie dans les infrastructures (notamment de transports). De même, le concept de ville « durable » et « connectée » sera mis en avant, ce qui permettra de faire le lien avec le rôle joué par les élus locaux, puisque les collectivités territoriales sont les premières concernées par le changement climatique, mais qu’elles ont aussi en parallèle une part de responsabilité dans l’imagination et l’instauration de solutions pour lutter contre le phénomène.