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ENVIRONNEMENT

Antibes : des récifs de pneumatiques démantelés

J.T., LE 22 JUIN 2015
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Antibes : des récifs de pneumatiques démantelés

Une opération pilote organisée par l’Agence des aires marines protégées a été organisée pour restaurer le site Natura 2000 de la baie et du cap d’Antibes et des îles Lérins qui abrite depuis les années 80 des récifs artificiels constitués de pneumatiques usagés.

A la fin des années 70, les pêcheurs professionnels ont suggéré la création d’une zone marine protégée sur le littoral de la commune de Vallauris-Golfe Juan. Entre 1980 et 1983, la Cellule d’intervention contre la pollution dans les Alpes-Maritimes (Cipalm-DDE) retient les pneumatiques pour la constitution des récifs artificiels. Susceptibles d’altérer les habitats d’intérêt européen du site, ils ont récemment fait l’objet d’une opération pilote organisée par l’Agence des aires marines protégées visant à restaurer le site Natura 2000 de la baie et du cap d’Antibes et des îles Lérins.

En effet, les récifs en pneumatiques n’ont pas été dimensionnés pour résister aux houles et aux courants. Ils se sont écroulés puis disséminés sur une zone élargie. En outre, ils ont tendance à accroître leur emprise sur le domaine public maritime et à en altérer l’intégrité. Sans compter la menace permanente qu’ils constituent pour les habitats d’intérêt communautaires et les espèces protégées.

Le chantier a porté dans un premier temps sur le retrait de 2 500 pneumatiques soit 10% du total immergé. A l’issue d’un marché public, un groupement d’entreprise constitué des entreprises Marinov, BRS Scaph, Armement Provence Côte d’Azur et Sita a effectué les travaux maritimes d’enlèvement, la valorisation des pneumatiques et le suivi environnemental du chantier du 4 au 13 mai dernier.

Les pneumatiques enlevés ont été amenés à Istre sur le site de Provence Valorisation, filiale de Sita, pour y être triés et valorisés. Au terme d’un examen approfondi, la société a opté pour la valorisation énergétique. Les "chips" obtenues après broyage ont été envoyées dans les cimenteries de Marseille, Beaucaire, et Port-la-Nouvelle pour faire office de combustible.



Crédit photo : Grégory Lecoeur / Agence des aires marines protégées
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