Le projet de construction de deux réacteurs nucléaires de troisième génération (EPR, ou réacteurs pressurisés européens) en Grande-Bretagne pourrait bien bénéficier du feu vert de la Commission européenne. L’actuel commissaire à la Concurrence, Joaquim Almunia, a notifié à EDF le bon avancement des discussions.
Les Echos rapportent l’information selon laquelle autorités britanniques et communautaires seraient parvenues à un accord s’agissant de l’édification des deux EPR de Grande-Bretagne. Joaquim Almunia devrait prochainement demander à la Commission européenne d’abonder en ce sens. La décision de l’institution, qui serait vraisemblablement favorable, devrait être prise courant octobre 2014.
Le projet des deux EPR de Grande-Bretagne est le fruit d’une concertation entre le gouvernement britannique et EDF. Annoncés il y aura bientôt un an, les réacteurs de troisième génération devraient être bâtis à Hinkley Point, dans le Somerset (centre-ouest de l’Angleterre). En dépit d’une enquête minutieuse de la Commission européenne portant sur d’éventuelles atteintes aux règles de concurrence, les deux EPR pourraient bien voir le jour.
D’un montant total de 19 milliards d’euros, les futures installations atomiques seraient financées à hauteur de 45-50% par EDF, de 10% par Areva et de 30-40% par les deux groupes chinois spécialisés dans le nucléaire, CGN et CNNC.