Le groupe EDF est solidement implanté au Royaume-Uni, où il exploite 25 parcs éoliens terrestres. Mais l’entreprise française ne s’arrête pas là : le parc offshore de Teesside, situé au nord-est de l’Angleterre, a été inauguré il y a un mois. Plus que jamais, EDF se positionne sur l’éolien à l’échelle européenne.
Le parc éolien offshore de Teesside se compose de 27 engins affichant une capacité totale de 62 MW, une production en mesure d’alimenter en électricité 40 000 foyers. Via sa filiale britannique EDF Energy Renewables, le groupe français ambitionne un autre parc offshore qui serait basé à l’ouest de l’île de Wight, dans le Sud de l’Angleterre, et qui atteindrait une capacité de 970 MW.
A travers sa filiale EDF Energies Nouvelles (EN), EDF ne limite cependant pas sa stratégie de l’éolien à l’outre-Manche : en France comme en Belgique, l’électricien développe des parcs offshore, comme en témoignent les sites français de Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp, ou encore le site belge de C-Power, au large de Zeebrugge, dont la puissance atteint les 325 MW. EDF EN mise en outre sur les hydroliennes, sorte d’éoliennes sous-marines posées sur les fonds et transformant les courants marins en électricité – 40 millions d’euros ont été débloqués pour ce projet.