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L’avenir des mines françaises demeure en suspens

PUBLIÉ LE 11 AVRIL 2016
C. P.
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L’avenir des mines françaises demeure en suspens
Le ministère de l’Economie, maintenant aux mains d’Emmanuel Macron, aurait décidé d’abandonner le projet porté par son prédécesseur, Arnaud Montebourg, de créer une Compagnie des mines de France afin de repositionner l’Hexagone sur le segment stratégique des ressources minérales. Détails.

C’est une information du journal économique Challenges : Bercy aurait donc renoncé à créer la Compagnie des mines de France, ou CMF, entreprise publique voulue par Arnaud Montebourg avant son départ du gouvernement. La cause ? Les difficultés rencontrées par les deux géants français du secteur minier, Areva et Eramet. Avec comme objectif de relancer l’Hexagone dans la bataille mondiale des matières premières et des ressources minérales, la CMF devait être dotée d’un budget de 200 à 400 millions d’euros et aurait dû favoriser les missions d’exploration des sous-sols ainsi que l’approvisionnement du pays, notamment au niveau des métaux et des terres rares.

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Toujours selon Challenges, le projet a été mis en suspens suite au départ d’Arnaud Montebourg, et même si Emmanuel Macron semblait initialement favorable à la CMF, cette dernière a finalement été enterrée, au motif qu’Areva et Eramet rencontrent des difficultés avec la chute des cours des matières premières à l’échelle mondiale. Bercy juge par ailleurs que la création d’un groupe intégralement public ne serait pas judicieuse au vu du contexte, et qu’il serait plus pertinent de poursuivre les restructurations en cours dans ce domaine d’activité. Pas la peine en effet de rappeler la situation financière désastreuse d’Areva, obligée d’augmenter son capital de 5 milliards d’euros ; du côté d’Eramet, ce serait la dégringolade du nickel (-40% de valeur en 2015) qui aurait lourdement impacté les comptes de l’entreprise.

Plusieurs acteurs du secteur minier ont été déçus de l’abandon du projet de CMF, comme certains pays africains qui espéraient un partenariat avec la France, ou encore le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). En revanche, Challenges souligne que le gouvernement planche toujours sur une évolution du Code minier, une nouvelle version qui devrait laisser certaines prérogatives à l’Etat tout en augmentant les protections, en durcissant la réglementation et en instituant davantage de concertation avec les autres acteurs. Matignon devrait trancher dans quelques temps. Et de son côté, Emmanuel Macron a malgré tout lancé une démarche baptisée « Mine responsable », qui consiste à mettre en exergue les process d’extraction les plus propres. Devrait s’en suivre la publication d’un livre blanc, pendant que des chartes d’engagement volontaire émanant d’organisations minières seront également publiées.


Photo d’illustration © ConstructionCayola
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