A quelques jours de la Conférence annuelle des Parties (COP) 21 à Paris, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) propose des mesures pour prouver que cette profession est elle aussi prête à limiter le réchauffement climatique à + 2 °C.
L’Unicem a listé ses propositions en « défis » :
- Renforcer les circuits courts : l’organisation se mobilise auprès des pouvoirs publics pour le développement des industries de proximité, et souhaite favoriser la massification des flux en privilégiant les transports alternatifs, comme le rail et le fluvial.
- Assurer une production vertueuse : la filière minérale souhaite contribuer à son échelle à concrétiser le concept d’économie circulaire, ce qui passe par la volonté d’atteindre les 70 % de valorisation des déchets inertes du BTP en 2020 (contre 63 % aujourd’hui) mais aussi par le doublement de la part des granulats recyclés dans l’industrie de la construction d’ici 2020 et, plus généralement, par la gestion plus efficiente des ressources.
- Participer à la construction des bâtiments basse consommation (BBC) : l’Unicem rappelle à ce sujet qu’elle plaide pour une approche énergétique globale des bâtiments ; elle souhaite en parallèle continuer les programmes de R&D de la profession, comme ceux du BIM (Modélisation des données du bâtiment).
- Lier biodiversité et changement climatique : la filière minérale propose de développer les études portant sur la relation biodiversité/changement climatique, de privilégier les réaménagements des sites d’extraction et de favoriser la collaboration internationale.
Pour rappel, la COP21 se tiendra du 30 novembre au 11 décembre sur le site du parc des expositions de Paris-Le Bourget, en Seine-Saint-Denis.
Photo d’illustration : © ConstructionCayola
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