Fondateur de la société Barou Equipements, Noël Barou cède sa place après 40 ans de bons et loyaux services. L’entreprise de construction métallique fondée en 1975 à Chavanay, dans la Loire, emploie aujourd’hui 80 personnes, pour un chiffre d’affaires de 16,5 M€. Mais elle est surtout devenue l’un des premiers distributeurs au monde de tôles anti-usure Hardox, parmi les membres du réseau Wearparts de l’aciériste suédois SSAB. "Nous sommes entrés dans ce réseau de distributeurs spécialisés en 2000. Nous vendons environ 5.000 t de tôles d’aciers spéciaux par an, dont près de 4.000 t de Hardox", témoigne Noël Barou. "Ce qui a toujours compté pour moi, c’est la satisfaction des clients." Un objectif atteint quand on sait que Barou Equipements fournit non seulement des pièces d’usure pour le BTP (lames, fond de godet…) mais surtout des pièces spéciales faites sur-mesure pour les industries les plus pointues. C’est aussi le résultat d’un investissement permanent dans son outil de production qui compte 3 bancs d’oxycoupage (pour les tôles épaisses) et 2 bancs plasma de dernière génération. "Depuis 2010 nous avons investit environ 1 M€ par an dans la modernisation de nos installations. En ce moment nous finissons la mise en place d’une ligne de peinture dernier-cri", explique Noël Barou. Développement & Partenariat A l’occasion du départ à la retraite de Noël Barou, son entreprise passe donc aux mains du fonds d’investissement Développement et Partenariat, dédié à ce genre d’opération pour les entreprises et industries "à taille humaine". D&P gère plus de 180 M€ à travers ses différents fonds sous gestion et vise à prendre des participations de l’ordre de 3 à 7 M€ dans des PME françaises, dont le chiffre d’affaires est généralement compris entre 10 et 100 M€. "Avec Jean Fournier qui sera le nouveau Pdg de Barou Equipements, nous avons trouvé un partenaire de qualité qui s’engage à reprendre les deux piliers historiques de l’activité de Barou Equipements, c’est-à-dire la construction métallique mais aussi l’ingénierie et la fabrication de pièces pour les chariots industriels", insiste Noël Barou. "Cette spécialité mobilise énormément notre bureau d’études ainsi que le travail dans les ateliers". De fait, l’activité de l’entreprise se partage aujourd’hui entre 65% pour les pièces d’usure et le négoce d’aciers spéciaux, et 35% pour la manutention.