Les cinq organisations (*) (FIB, SFIC, UNICEM, SNBPE et UNPG) ont affiché, ensemble, les ambitions d’une filière béton, forte de 4 400 sites, 12 Mds € de chiffre d’affaires (base 2015), et de 65 000 emplois directs et 200 000 emplois indirects en France. Ancrée dans la nouvelle économie, numérique et de fonctionnalité, la Filière Béton entend bien apporter sa contribution à l’atteinte d’objectifs tant économiques qu’environnementaux et sociétaux. « Acteur majeur de la revitalisation des territoires, la Filière Béton porte aujourd’hui aux candidats à l’élection présidentielle sept propositions pour un futur responsable », a annoncé Raoul de Parisot, Président de la Filière Béton. « Carrières, usines de préfabrication, cimenteries, unités de béton prêt à l’emploi… nos sites, qui irriguent chaque territoire au travers d’emplois locaux et de boucles courtes (extraction, production, distribution, utilisation), ont en effet démontré depuis toujours leur capacité à innover et à s’adapter à l’évolution des attentes de la société ».
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C’est en réponse à ces enjeux que la Filière Béton a formulé sept propositions :
Libérer des espaces qui permettent une densification intelligente, en encourageant la libération des réserves foncières des villes, tout en analysant et mobilisant celles des grandes entreprises publiques, et en évaluant les possibilités offertes par les réserves foncières souterraines ;
Favoriser la conception des ouvrages évolutifs, modulables et durables, en inscrivant leur développement dans les Plans locaux d’Urbanisme, et les insérant dans les futurs plans en faveur des logements étudiants et bâtiments scolaires par exemple ;
Favoriser le développement de la nature en ville, en associant plus systématiquement « surélévation » et « végétalisation », et en mettant en place des dispositifs d’incitation financière ;
Protéger les personnes et les biens, en engageant une réflexion sur les outils d’évaluation de résistance au feu des bâtiments, et en proposant un moratoire sur les mesures réglementaires actuelles plutôt que leur allègement ;
Introduire dans la commande publique un critère d’économie circulaire, en incluant un critère de recyclabilité des matériaux dans les appels d’offres publics, et en élargissant dans ces derniers la notion de clauses d’insertion aux emplois locaux ;
Favoriser la complémentarité rural-urbain, en réfléchissant à la mise en place d’un plan de soutien pour la modernisation, l’adaptation et le renouvellement des infrastructures agricoles, et en soutenant la filière de production de biomasse ;
Valoriser les expertises et les savoirs de la filière construction, en augmentant les crédits alloués au Centre d’Études et de Recherches sur les Partenariats avec les Entreprises et les Professions (CERPEP), et en formant, en continu, les ingénieurs territoriaux aux possibilités offertes par le béton.
« Le béton est respectueux de l’environnement. Il devient intelligent, prend de multiples formes et permet de construire des ouvrages évolutifs, modulables et durables. Nos propositions vont dans le sens de recréer de la valeur ajoutée dans notre pays. Nous demandons aux décideurs de remettre la filière béton au cœur des choix de leurs projets d’investissements ! », a conclu Raoul de Parisot.
(*)
Fédération de l’Industrie du Béton (FIB)
Syndicat français de l’industrie cimentière (SFIC)
Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM)
Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE)
Union nationale des producteurs des granulats (UNPG).