Mardi 31 janvier 2017, Raoul de Parisot, président du Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (SFIC) avait invité, à l’occasion des Rencontres de l’Industrie Cimentière, les cimentiers français et leurs partenaires à co-construire aux côtés des pouvoirs publics le projet de Green Deal de la profession.
 
« Le monde avance et notre industrie avec lui ! ». C’est ainsi que Raoul de Parisot, président du Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (SFIC) a donné le coup d’envoi de la traditionnelle journée des Rencontres de l’Industrie Cimentière qui s’est tenue au Stade Jean Bouin à Paris mardi dernier. Engagée de longue date dans l’économie circulaire, l’industrie cimentière avait choisi cette année de réunir ses adhérents et ses partenaires autour de son engagement en faveur de la croissance verte. L’objectif de la journée était de  réunir à la fois les industriels, les parties prenantes de la profession et les représentants des pouvoirs publics pour co-construire un projet de Green Deal. La profession s’engagerait ainsi à accroître la valorisation énergétique de déchets biomasse issus de la démolition et des chantiers qui n’ont pu faire l’objet d’un recyclage, et à augmenter la capacité de traitement des déchets énergétiques en cimenterie, notamment par la réalisation d’investissements permettant leur traitement. « L’objectif pour la profession est d’augmenter de 45% la quantité de déchets non dangereux de type biomasse à l’horizon 2020 par rapport à 2015 », précise Raoul de Parisot. Fort de son initiative, et de la double valorisation matière et énergétique des déchets faite en cimenterie, le SFIC espère que l’Etat de son côté pourrait impulser la mise en place d’une filière de mise à disposition de déchets biomasse issue des chantiers et de la démolition, encourager la déconstruction sélective, ainsi que l’instauration de lots dédiés à la gestion des déchets dans les marchés publics. Raoul de Parisot a conclu cette matinée en se félicitant de ce « projet d’engagement pour la croissance verte qui permet une reconnaissance des actions de l’industrie cimentière sur l’économie circulaire. Cette nouvelle étape favorise une vision partagée entre les industriels et l’Etat sur les enjeux de la valorisation des déchets biomasse en cimenterie. »