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Finistère : la fraude au détachement « tue » le BTP

PUBLIÉ LE 27 AVRIL 2016
LA RÉDACTION
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Finistère : la fraude au détachement « tue » le BTP
La fraude au détachement fait des ravages en Bretagne et plus spécifiquement dans le Finistère où le BTP, à bout de forces, parle d’une situation économique très préoccupante.
 
"Faire intervenir des ouvriers étrangers sans respecter toutes les conditions légales permet à certains de tirer les prix vers le bas et de rafler tous les appels d’offres. C’est de la concurrence déloyale et c’est en train de nous tuer", lance Jean-Charles Le Borgne, président de la FFB 29 au Télégramme de Brest. "C’est un cancer. C’est l’ubérisation de l’emploi, une menace pour le salariat et la fin du CDI, car ce système tire tous les coûts vers le bas", ajoute-t-il.
 
Si l’on en croit la fédération bretonne, "certaines entreprises de travail temporaire étrangères parviendraient à afficher un coût horaire moyen de 13,70 € tout compris", rapporte Le Télégramme de Brest. Ceci alors que les conventions collectives et grilles de salaires prévoient un coût moyen horaire compris entre 25 et 35 euros, explique la FFB 29. Ce fléau, qui s’est étendu à l’échelle nationale, est à l’origine de la suppression de plus de 5 000 emplois dans le département du Finistère et de la baisse constante des effectifs dans les établissements de formation bretons.
 
Les maîtres d’ouvrage sont également montrés du doigt. "Avec la baisse des dotations de l’Etat, les collectivités locales sont aux abois. Les négociations sur les prix s’apparentent aujourd’hui à de véritables négociations de marchands de tapis. Et quand des entreprises proposent des prix inférieurs de 20 % à 30 % à la moyenne, c’est qu’il y a du travail détaché derrière...", affirme encore Jean-Charles Le Borgne au Télégramme. Un constat contesté par Brest Métropole Océane (BMO) qui invoque "une poignée" d’offres anormalement basses sur les quelque 300 appels d’offres lancés par an. 
 
Crédit : laurent gauthier
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