CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Bâtiment - Gros oeuvre > Avec les drones Modeliris, l’inspection de façade prend une autre dimension
BÂTIMENT - GROS OEUVRE

Avec les drones Modeliris, l’inspection de façade prend une autre dimension

PUBLIÉ LE 20 OCTOBRE 2015
J.T.
Archiver cet article
Avec les drones Modeliris, l’inspection de façade prend une autre dimension

La start-up Modeliris, récemment acquise par le groupe CEBTP, est intervenue sur le chantier de reconstruction du CHU de Caen. A l’aide d’un drone, elle était chargée de cartographier les façades de 80 m de haut du bâtiment dans le cadre du diagnostic des bétons des surfaces extérieures.

Le CHU de Caen, l’un des bâtiments les plus amiantés d’Europe, est actuellement en phase de désamiantage. Sur le chantier, qui prévoit à terme la reconstruction complète de l’édifice, le groupe CEBTP a été missionné pour le diagnostic des surfaces extérieures dont le béton présente de nombreuses fissures. Cette phase d’inspection visuelle a été confiée à Modeliris qui emploie des drones homologués S3, c’est-à-dire conformes à un scénario urbain en zone peuplée, pour réaliser le relevé visuel des façades.

« Avant d’intervenir, il a fallu obtenir un accord protocolaire puis établir un plan de gestion de vol avec le CHU, qui possède une hélistation sur le toit de la maternité, et l’aéroport de Caen-Carpiquet dont la zone aérienne déborde sur l’hôpital », indique Alexandre Guebey, directeur et fondateur de Modeliris. « Nous sommes intervenus le 15 octobre dernier pour réaliser un relevé visuel complet des façades puis nous avons fait appel à la technique de la photogrammétrie pour générer des documents techniques », ajoute-t-il.

La photogrammétrie au service des ingénieurs

« La photogrammétrie consiste à exécuter un quadrillage de photos sur une façade », explique Mechaal Rihani, directeur technique post-traitement chez Modeliris. « Il s’agit de trouver des points de correspondance sur l’ensemble des photos et les utiliser pour réaliser un modèle 3D que l’on exploite lors de l’élaboration des documents techniques. Le but est de produire des ortho-mosaïques : une combinaison de photos ortho-modifiées numériquement pour réaliser une photo globale de la surface où tous les éléments de perspectives sont supprimés. On obtient une seule et unique photo à plat à l’échelle de la façade et donc directement mesurable ».

Cette technique, relativement récente, a pour avantage de faciliter le travail des ingénieurs. Elle dégrossit le travail en aval car les temps de traitement par ordinateur sont réduits. En outre, collecter les données par drones permet de cibler précisément les zones de carottage. « Une fois le document technique sorti (au bout de 2 à 3 semaines), l’ingénieur gagne à la fois en temps et en précision lors de la livraison de son rapport », résume Alexandre Guebey. Le rendement est également très satisfaisant : le déploiement des drones est rapide au regard d’une intervention réalisée par des cordistes, beaucoup plus coûteuse. Des cordistes qui peuvent être, par ailleurs, confrontés à des zones inaccessibles à l’homme ou à une nacelle. D’où l’intérêt du drone.

Le drone piloté manuellement par les équipes de Modeliris sur le chantier du CHU de Caen
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Expérience Chantier, un premier parcours immersif en France pour les métiers de la construction
Expérience Chantier, un premier parcours immersif en France pour les métiers de la construction
Tous les articles Bâtiment - Gros oeuvre
PUBLICITÉ
L'essentiel de l'actualité de la construction
Ne manquez rien de l'actualité de la construction !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS