Le Conseil d’Etat examine ce mercredi 3 juin le désaccord judiciaire qui oppose des défenseurs du patrimoine au groupe LVMH, propriétaire du fameux magasin parisien La Samaritaine, à ce jour en chantier.
Le chantier de rénovation de La Samaritaine, initié par le groupe LVMH, est suspendu depuis janvier 2015 en raison d’un arrêt de la cour administrative d’appel de Paris qui confirme l’annulation du permis de construire ordonné mi-mai 2014 par le tribunal administratif.
En cause, deux associations de défense du patrimoine - la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de France (SPPEF) et SOS Paris - qui dénoncent des choix architecturaux non conformes au plan local d’urbanisme (PLU) de Paris. Dans leur ligne de mire, plus particulièrement, la façade ondulée en verre imaginée par l’agence japonais Sanaa qui doit orner le nouvel ensemble.
Afin de relancer au plus vite ce projet ambitieux de réhabilitation du centre commercial, le PDG de LVMH, Bernard Arnault, a saisi le Conseil d’Etat pour trancher une bonne fois pour toute. L’arrêt du Conseil d’Etat sera mis en délibéré puis rendu public d’ici 15j à 3 semaines.
Selon la décision du Conseil d’Etat, le projet pourra être mené à son terme ou bien définitivement abandonné sous sa forme actuelle.