Suite aux annonces sur le compte pénibilité de la part du Premier ministre le 26 mai 2015, la Capeb estime que les arbitrages vont dans le bon sens mais doivent encore être précisés.
« La Capeb constate que les pouvoirs publics ont pris acte de l’inapplicabilité du compte pénibilité tel qu’il existe à ce jour, a souligné Patrick Liébus, président. A défaut de le supprimer, ce qui aurait été la solution appropriée que la Capeb défend avec vigueur depuis deux ans, il importait, a minima, de réduire la charge administrative de ce dispositif pour les entreprises ainsi que les lourdes responsabilités qu’il fait peser sur elles. Les annonces du Premier ministre vont dans ce sens. Elles restent cependant à préciser, notamment en ce qui concerne la définition de certains facteurs et le relèvement de certains seuils, et auraient mérité plus de 6 mois de délai supplémentaire pour être mises en œuvre dans de bonnes conditions. »
Il ajoute : « Les entreprises ont besoin de sécurité, de stabilité et de simplicité, en particulier après trois années de crise qui ont asséché les trésoreries et vidé les carnets de commandes. Il est essentiel qu’elles n’aient pas à gérer des complications supplémentaires comme le compte pénibilité. A l’heure où on annonce un début de reprise économique, qui n’est pas encore une réalité pour l’artisanat du bâtiment, il s’agit d’un élément important pour encourager les chefs d’entreprise et leur redonner confiance. »
Patrick Liébus conclut : « Par ailleurs, la mise en œuvre du compte pénibilité ne doit pas occulter, ni arrêter, les actions de prévention engagées par le secteur du bâtiment avec l’OPPBTP pour améliorer les conditions de travail des salariés ».