Lafarge a présenté le 19 mai 2015 son projet d’organisation des fonctions centrales planifié dans le cadre de la création de LafargeHolcim.
Ce plan de nouvelle organisation se traduirait chez Lafarge et à l’échelle internationale (c’est-à-dire dans les sites situés à Atlanta, Kuala Lumpur, Le Caire, Lyon, Montréal, Paris, Pékin et Vienne) par une suppression nette d’environ 380 postes. 166 postes seraient concernés dans l’Hexagone à Paris et à Lyon.
Lafarge précise dans un communiqué de presse que « les mesures d’accompagnement qui seront étudiées avec les partenaires sociaux privilégient le recours à la mobilité interne, l’accompagnement vers la retraite et en France, les départs volontaires ».
L’organisation du nouveau groupe serait caractérisée par un équilibre entre un principe de décentralisation mixé à des fonctions centrales fortes, s’appuyant sur trois niveaux : les pays, les régions (Europe, Amérique du Nord, Moyen-Orient & Afrique, Amérique latine, Asie-Pacifique) et les fonctions centrales, qui contribueront à définir les grandes orientations du groupe.
Le nombre de collaborateurs dans les fonctions centrales serait équivalent en France et en Suisse. De plus, le centre de R&D du nouveau groupe serait situé dans l’Hexagone à l’Isle-d’Abeau, dans les environs de la capitale des Gones.
Le 20 mai, c’est Holcim qui a fait une annonce : la société prévoit de son côté de supprimer 120 postes en Suisse.