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DLR : le changement, c’est maintenant ?

PUBLIÉ LE 9 AVRIL 2015
J.B.
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DLR : le changement, c’est maintenant ?
Plutôt que de lutter vainement contre l’assèchement progressif de la commande publique, la fédération du DLR* se met en ordre de marche pour favoriser l’émergence d’un environnement propice au développement et à la mutation de ses métiers.

Mue par une inspiration libérale ancrée dans son ADN, l’organisation professionnelle n’entend pas s’enliser dans une attitude attentiste face à un marché en profonde mutation. "Etre entrepreneur, c’est avoir la conviction que les décisions personnelles ou au sein d’un groupe sont celles qui structurent le marché. Nous n’attendons pas tout de l’Etat", explique Sonia Dubès qui termine son deuxième et dernier mandat à la présidence du DLR. Pour la dirigeante, l’heure est venue de changer de paradigme pour sortir le secteur du BTP de sa trop grande dépendance à la commande publique.

Vers un nouveau modèle de financement

Si le DLR semble avoir fait le deuil d’un modèle économique qui place les capitaux publics au centre du jeu, il n’en sollicite pas moins les pouvoirs publics sur d’autres aspects. "Attendre de l’argent n’est pas l’attitude d’un véritable entrepreneur. Par contre, influencer les orientations, donner des idées de développement, mettre en place un jeu des possibles, ça c’est notre rôle !", lance la présidente. Ce n’est donc plus à l’Etat Investisseur que les entreprises s’adressent, mais à l’Etat Stratège, qui peut mettre en place le cadre nécessaire au développement de l’activité. Concrètement, la fédération espère que celui-ci ouvre davantage la porte aux capitaux privés pour financer la construction. "Demain, des investissements qui autrefois étaient réalisés par les collectivités locales le seront dans la sphère privée. Pourquoi ne pas imaginer des projets HLM, routiers ou autres, financés par des capitaux privés ? Cela existe dans d’autres pays, pourquoi pas chez nous ?".

Même si Sonia Dubès ne croit pas que le changement de modèle économique soit pour demain, elle ne désespère pas qu’il survienne dans un avenir pas si lointain. "Tant que les gens ont de l’argent, personne ne bouge. C’est quand la faim se fait ressentir que les choses évoluent. Or, le BTP commence à avoir faim", conclut-elle.
* DLR : Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de bâtiment, travaux publics et de manutention
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