Le groupe Vinci clôture l’exercice 2014 avec une baisse de 2% de son chiffre d’affaires global, à 38,7 milliards d’euros. Quelques faits marquants positifs sont malgré tout à souligner et les perspectives 2015 demeurent optimistes.

La tendance de l’activité de Vinci est à la baisse en France mais cependant stable à l’international, où on peut d’ailleurs noter l’instauration par l’entreprise d’un plan de redressement de ses activités de construction au Royaume-Uni. De retour en France, le groupe souligne l’avancement de la Ligne à Grande Vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV SEA, reliant Tours à Bordeaux), proche de 80%, ainsi que l’augmentation de sa participation au capital de Cofiroute, qui permet à Vinci d’en posséder dorénavant la totalité.

Dans le détail, le chiffre d’affaires de la filiale Eurovia s’élève à 8,2 milliards d’euros, en augmentation de 4,6% (+ 6,6% pour la France), pendant que Vinci Construction progresse de 2,8%, à 15,4 milliards (+ 4,4% pour l’Hexagone). Les concessions Vinci Autoroutes et Vinci Airports se portent également bien, avec respectivement 4,8 milliards et 700 millions d’euros de chiffres d’affaires, soit des hausses respectives de 3,5 et de 13,8%. Par ailleurs, le groupe affiche clairement ses ambitions pour sa branche Vinci Energies, dont le développement de l’activité à l’international est porté par une stratégie de croissance externe.

C’est évidemment en France que le groupe Vinci réalise la majorité de son chiffre d’affaires total, avec 62%, l’international occupant les 38% restants. Le bilan 2014 de l’entreprise est donc globalement encourageant, tout comme les perspectives 2015 : des dénouements sont attendus sur certains dossiers "sensibles", par exemple pour le gel des tarifs autoroutiers décrété par l’Etat ou encore pour les effets du plan de relance du logement, et des opportunités se présentent, certes en France avec entre autres la métropole du Grand Paris, mais par exemple aussi en Russie, où Vinci est solidement implanté avec notamment plusieurs projets d’infrastructures.