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BÂTIMENT - GROS OEUVRE

Lascaux 4 : La préhistoire dans le viseur technologique

PUBLIÉ LE 11 SEPTEMBRE 2014
FP
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Lascaux 4 : La préhistoire dans le viseur technologique
Chantier incontournable en Dordogne, Lascaux 4 a tout d’un projet exceptionnel. Une architecture de bâtiment ultra moderne dessinée par un cabinet norvégien, avec un parti pris semi enterré réalisé à flanc de colline, dans un environnement naturel au mieux préservé. Trois entreprises du groupe NGE œuvrent à cette réalisation très technique.

Le futur centre d’art pariétal de Montignac-Lascaux, baptisé Lascaux 4, renfermant la reproduction intégrale de la grotte originelle découverte en 1940 sera un bâtiment architecturé, mixant voiles en béton de grandes hauteurs et charpente métallique. L’idée première et souhaitée par le Conseil scientifique en charge du site a été de « sanctuariser » la colline de Lascaux afin d’améliorer les conditions de conservation de la grotte d’origine sur du très long terme.

Le bâtiment semi-enterré, ne dépassera pas une hauteur de 8 m sur 150 m de longueur, soit une surface au sol constructible de moins de 9 000 m². La toiture végétalisée innovante dessinera une fine ligne brisée pour suivre les mouvements de la colline. Le choix des matériaux participera aussi à la finesse des structures, avec une même et seule qualité de béton, monolithique et sans jointure, avec un traitement par sablage se rapprochant le plus possible d’un univers minéral.

Pour l’entreprise Lagarrigue, pilote du projet au niveau du gros oeuvre, ce chantier représente en volume traité le plus grand projet jamais réalisé par cette société de Rodez, filiale du groupe NGE et spécialiste des structures en béton préfabriqué. « Nous étudions actuellement les choix techniques possibles sur la réalisation des voiles en béton dont certains vont atteindre 13 m de hauteur, en pan incliné à 9° ! », explique Jacques Gabillard, directeur des travaux pour Lagarrigue. Une tiers de béton mis en œuvre pour la structure du bâtiment soit 3 000 m3 sont architectoniques, c’est-à-dire avec une recherche sur la qualité du parement, nécessitant un coulage avec du béton autoplaçant et un traitement de surface par sablage.
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