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Une industrie cimentière inquiète mais mobilisée pour la relance

Par Ch. Raynaud. Publié le 4 avril 2014.
Une industrie cimentière inquiète mais mobilisée pour la relance
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Ce matin à Paris, Jean-Yves Le Dreff, Président du Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (SFIC), a annoncé un repli de 3,8% du marché du ciment à fin 2013, et des prévisions de l’ordre de –2,5 % pour l’année en cours.

La production de l’industrie cimentière ne cesse de baisser avec une contraction du marché à -20 %, sur la période 2008- 2013. « Nous sommes inquiets d’autant plus qu’en raison d’indicateurs mal orientés tant dans la construction neuve de bâtiments que dans les travaux publics, les prévisions anticipent une nouvelle dégradation de l’ordre de –2,5 % pour l’année en cours, ce qui correspondrait à une consommation de ciment aux alentours de 18,7 millions de tonnes », a souligné Jean-Yves Le Dreff, Président du Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (SFIC). Une inquiétude renforcée par la menace liée à la consultation sur un projet de décret en cours fixant la méthodologie d’identification des coûts du nucléaire historique et de détermination du prix de l’Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique (ARENH). « Dans un contexte économique difficile, l’industrie cimentière française, largement en surcapacité du fait de la crise qui touche le secteur de la construction, et déjà soumise à de véritables distorsions de concurrence induites par le poids de la fiscalité écologique en Europe, ne peut accepter une nouvelle dégradation de sa compétitivité qui serait liée à une hausse du coût de l’énergie électrique pouvant représenter jusqu’à 30 % de ses coûts de production. Le différentiel de compétitivité intra-européen se dégraderait pour l’industrie française avec des coûts bien supérieurs, contrairement à une idée reçue, à ceux pratiqués en Espagne et en Allemagne par exemple, comme peuvent en témoigner les groupes industriels internationaux. Pour l’industrie cimentière française électro-intensive, le coût de l’électricité reste l’un des rares leviers de compétitivité. Il existe aujourd’hui une pression sur notre secteur avec des risques identifiés de perte de compétitivité et donc de délocalisation y compris intra-européenne ». Par ailleurs, la remise en cause du plafonnement de la CSPE (contribution au service public de l’électricité) représenterait aujourd’hui un surcoût pour l’industrie cimentière de 40 millions € avec une projection à 80 millions € en 2020. Néanmoins, Jean-Yves Le Dreff a tenu à rappeler que l’industrie cimentière incarne un modèle économique basé sur une production entièrement locale destinée à un marché de proximité, avec un impact très fort sur l’emploi et la création de richesses. Avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros réalisés sur 40 sites, l’industrie cimentière française structure l’ensemble de la filière béton qui représente 4 500 sites, 57 000 emplois directs, et 380 000 emplois indirects avec la mise en oeuvre. « Notre secteur d’activité offre les qualités pour une contribution à un retour de la croissance, et nous demandons aux pouvoirs publics de reconnaître une filière 100 % locale, de l’extraction dans les carrières à la mise en oeuvre des matériaux béton sur chantier, de mettre en oeuvre le pacte de responsabilité, et de ne pas rajouter d’entraves (en particulier fiscales) au développement et à la compétitivité des entreprises de la filière minérale, de soutenir, par la commande publique, des solutions locales tant du point de vue des matériaux que de la main-d’oeuvre, de préserver les rares leviers de compétitivité de l’industrie comme le coût de l’électricité, et d’encourager les principes de l’économie circulaire, notamment au travers du développement des filières de valorisation énergétique des déchets ».
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