La fin de la distribution de Toyota ainsi que l’évolution de l’euro pèsent sur le résultat du groupe Manitou qui annonce un chiffre d’affaires de 1 176 millions d’euros, en baisse de 7 % sur 2013.
Directeur général du spécialiste des engins de manutention, Michel Denis identifie deux causes principales à ce repli. "4 % sont liés à l’arrêt de la distribution de Toyota et 2 % à l’impact de la revalorisation de l’euro", détaille le dirigeant. Un environnement concurrentiel exacerbé couplé à une pression sur les marges liée à l’adaptation des normes moteurs viennent compléter l’analyse des éléments ayant influé sur l’exercice 2013 du groupe français.
Un amortissement partiel des pressions externes
Néanmoins, à change et périmètre constants, la baisse est nettement moins marquée puisque l’année 2013 se clôture en retrait de 1 % par rapport à l’exercice précédent. Une belle résistance à mettre au crédit de décisions stratégiques prises depuis un an, estime M. Denis. "Les évolutions de la gouvernance et le recentrage du groupe sur ses enjeux opérationnels et sa rentabilité ont permis d’amortir partiellement toutes ces pressions externes, mais pas de les compenser".
Le groupe reste confiant dans l’avenir
Pour inverser la tendance, Manitou entend continuer de renforcer son développement commercial, optimiser ses marges et réduire son point mort. Une approche qui pourrait porter ses fruits dès cette année puisque l’entreprise anticipe une stabilisation de son chiffre d’affaires en 2014 et "une amélioration de sa marge opérationnelle de 50 à 100 points de base", à taux de change constant.